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Photo : Apple TV+
Nouveaux épisodes Dickinson sont en fait la quintessence du style adopté par les auteurs de la production. Ils montrent comment parler de sujets difficiles – le traitement des Noirs ou les maladies mentales – d’une manière excellente, sans martyre excessif. Les points forts sont délivrés dans un style doux-amer. Les moments émotionnels et solennels sont magnifiquement équilibrés par une atmosphère plus comique et plus légère. Cela est parfaitement démontré, par exemple, dans la scène où Henry aide son escouade de soldats noirs à vérifier leur uniforme. Leur conversation pompeuse et émotionnelle se transforme rapidement en un véritable défilé de mode sous forme de clip vidéo. En présentant les questions difficiles de manière plus légère, elles peuvent résonner avec plus de force.
Les nouveaux épisodes montrent également à quel point la série Apple TV+ est une excellente satire sociale. On peut y voir un manifeste social sur l’arriération et l’ignorance, qui sont expliquées par les personnes au pouvoir comme un progrès et une façon de dialoguer. Cela est parfaitement illustré dans le fil de discussion sur l’hôpital psychiatrique, où le directeur de l’hôpital établit des diagnostics basés sur des fantasmes et des stéréotypes généralement acceptés. Il en va de même dans le fil concernant Henry et sa pupille, où le progrès dans les relations avec les anciens esclaves ne se manifeste jusqu’à présent que par l’offre d’uniformes usagés. Les réalisateurs font un excellent travail pour montrer tous les maux sociaux de l’Amérique du XIXe siècle, et les scénaristes utilisent pleinement la sphère à leur disposition pour les présenter dans leur style unique.
L’intrigue du voyage d’Emily et de Lavinia dans le futur était excellente dans les nouveaux épisodes. Tout d’abord, je ne m’attendais pas à ce que les créateurs abordent ces domaines dans la série, mais cela montre à quel point ils sont créatifs. Car une fois de plus, le fait d’aller dans des domaines métaphysiques n’a fait qu’enrichir la production. C’était vraiment bien de voir comment Emily, dans les années 1950, peut interagir avec son héritage, mais aussi faire face aux rumeurs la concernant. Cela a donné un nouveau contexte au travail du personnage et à sa vision du monde. La relation entre Emily et Lavinia est redevenue une relation fraternelle, attentionnée, nourricière et compréhensive. Il convient d’ajouter à cela une très bonne apparition de l’invité bien connu Saturday Night Live Chloe Fineman comme Sylvia Plath. L’actrice aurait pu utiliser son talent comique et n’a pas hésité à s’en servir.
Je dois faire l’éloge – comme je ne l’ai jamais vraiment fait dans les critiques – de la performance… Jane Krakowski. L’actrice semble n’avoir vraiment réussi à montrer le côté comique pour lequel elle est connue que maintenant. Le moment où elle essaie de se faire passer pour folle afin d’être enfermée dans un asile psychiatrique montre à quel point l’actrice évolue dans la sphère humoristique. Il en va de même lorsqu’il s’agit de la scène où Mme Dickinson et son mari fument de la marijuana. Une astuce simple que nous avons vue dans de nombreuses productions, mais qui fonctionne. Les nouveaux épisodes prouvent que le personnage de Krakowski est parfait dans sa version exagérée et légère.
Nouveaux épisodes Dickinson ils gardent un très bon niveau de la série. Ils sont formidables du point de vue du jeu d’acteur, de l’humour, mais aussi sur le plan émotionnel. Je le recommande vivement.
Un grand fan de bons thrillers et de science-fiction. Selon lui, le plus important au cinéma, c’est une intrigue bien menée, provoquant l’époustouflant, après quoi le spectateur récupère sa mâchoire sous le fauteuil de cinéma. Il est un fan des bandes dessinées Marvel et DC ainsi que de toutes les productions télévisées et cinématographiques liées aux super-héros. Absorbe la culture pop en grande quantité. Il adore toutes les anecdotes sur les plateaux et le matériel provenant des coulisses de la production de films et de séries télévisées.