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Blade Runner : Black Lotus : saison 1, épisode 1-5 – critique

AVERTISSEMENT : LE TEXTE CONTIENT DES SPOILERS !

Malheureusement, l’intrigue Blade Runner : Lotus noir est truffé de clichés et n’a aucunement la profondeur de ses prédécesseurs cinématographiques. Nous avons ici l’histoire d’une jeune femme amnésique, Elle, qui arrive à Los Angeles avec rien d’autre qu’une banque de données cryptées et une adresse perçant le brouillard de l’oubli. Cela ne semble pas mauvais en théorie, mais le rythme et la narration enlèvent très vite tout mystère à l’histoire. Déjà à la fin du 3ème épisode (sur les 13 de cette saison), nous savons pratiquement tout. Tout ce que nous voyons, c’est la quête de vengeance de l’héroïne.

Le fait que l’histoire soit très prévisible n’aide pas du tout. Dès le début, Elle s’avère être une réplicante. Je sais que si l’inconnu était joué, ce serait une répétition, mais il aurait été préférable de tenir le spectateur en haleine plus longtemps que les 15 minutes du premier épisode, n’est-ce pas ? Un autre problème est que, à part le personnage principal, aucun des personnages ne reste mémorable pour le spectateur. Il n’y a pas de méchant distinctif, les personnages secondaires sont aussi un peu vides. Paradoxalement, l’androïde est plus naturel que l’humain.

Le point fort de la production, cependant, est l’atmosphère qui se dégage de chaque image. Classique et sale Nous connaissons et aimons ce genre de cyberpunk ! Les influences japonaises se font fortement sentir, mais Shinji Aramaki les a habilement tissées dans la production. Un grand plus pour toutes les références aux deux films originaux et Black out. Il est clair que les créateurs ont fait leurs devoirs sur le monde, et même si cet épisode n’est pas aussi bon que les films cinématographiques, il y a définitivement une cohérence.

Des sentiments très mitigés sont également provoqués par la couche visuelle. Si les modèles de l’environnement sont très beaux et correspondent à ce que nous avons vu dans les films, les personnages et leur animation sont, pour le moins, boiteux. La série perd beaucoup parce que tant les scènes d’action (à l’exception du massacre dans le cimetière dans le premier épisode), que les scènes censées montrer les émotions des personnages, manquent du ton juste à cause de mauvaises expressions faciales et de mouvements tout droit sortis de l’âge d’or du wire-fu. Je ne suis pas surpris, les scènes sont souvent très sombres, ce qui permet de cacher les imperfections, mais il est dommage que l’on ne voit presque rien. Ça fait juste ringard et ça réduit tout le potentiel restant. Blade Runner : Lotus noir.

Pour résumer : Lotus noir est une série qui connaît un succès modéré. Je m’attendais à mieux de la part de l’équipe responsable du très réussi Ghost in the Shell SAC_2045. C’est d’autant plus dommage quand on sait à quel point le cyberpunk en tant que genre a été mal représenté au cinéma et à la télévision récemment. Il reste à espérer que la production sera encore florissante, mais j’avoue que je n’y crois pas vraiment.

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Written by Georges

Rédacteur en Chef sur Alchimy, j'encadre une équipe de 3 rédacteurs et rédactrice. Je publie également sur les mangas, les dessins animés, les séries TV et le lifestyle. Nous souhaitons, au travers de ce media d'actualité, vous partager de nombreuses information et vous tenir informé des dernières actualités, au quotidien. pensez à vous aboner à notre newsletter pour recevoir en avant première ces actualités.

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