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En réponse à l’agression russe contre l’Ukraine, les administrateurs de Twitter ont décidé de se pencher sur le fonctionnement des tubes de propagande de Poutine. Le service a déjà bloqué l’accès aux chaînes RT (Russia Today) et Sputnik en Europe, mais ce n’était que le premier pas dans la lutte contre la désinformation. L’équipe de la plateforme est consciente que le conflit induit par Poutine est alimenté non seulement par les médias pro-gouvernementaux, mais aussi par une armée de trolls sur Internet. Et ce sont eux qui se sont retrouvés visés par la société.
Pour mettre en garde les utilisateurs de Twitter contre les fake news, Twitter signalera les messages qui renvoient à des médias contrôlés par les autorités du Kremlin. Cependant, ce n’est pas la fin de l’histoire, car la plateforme limitera également la portée de ces messages. Ainsi, il réduira la fréquence des liens vers les médias russes directement impliqués dans la diffusion de contre-vérités sur la guerre en Ukraine.
Yoel Roth, responsable de l’intégrité des sites chez Twitter, a annoncé que les changements susmentionnés prennent effet immédiatement :
Comme l’a noté Roth, depuis le début de l’invasion de l’Ukraine, plus de 45 000 messages ont été publiés chaque jour sur Twitter, redirigeant les lecteurs vers des médias pro-Kremlin. L’indication claire de la nature de la source a pour but de permettre aux téléspectateurs de comprendre plus facilement le contexte d’une déclaration donnée. Dans un premier temps, l’entreprise se concentrera sur le marquage du contenu de sites web tels que RT ou Sputnik, mais à l’avenir, des avertissements similaires apparaîtront également sur les liens vers d’autres médias liés au gouvernement.
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