Photo : Nintendo
Les panneaux OLED présentent un certain nombre d’avantages par rapport à ceux fabriqués avec la technologie LCD. Grâce à la possibilité d’éclairer chaque pixel séparément, ils affichent une image avec un excellent contraste et un large espace colorimétrique, ils éliminent également l’effet de lueur qui se produit lors de l’affichage d’éléments très lumineux sur un fond sombre. Malheureusement, les diodes organiques présentent un inconvénient : elles sont plus susceptibles de se dégrader. L’exposition de ce type de panneaux à des éléments fixes pendant une longue période peut entraîner la formation de rémanences inesthétiques. Et de telles situations (par exemple, l’affichage d’éléments d’interface pendant de nombreuses heures) se produisent couramment dans l’environnement de jeu.
YouTube Wulff Den a décidé de vérifier si l’utilisation d’une dalle OLED dans la dernière console Nintendo Switch était une erreur. Pour vérifier la sensibilité de l’écran à la dégradation due à une exposition prolongée à un contenu fixe, le développeur a affiché une image fixe sur la console pendant 75 jours. Le déroulement de cette expérience peut être retracé dans la vidéo ci-dessous :
Après plus de 18 000 heures de travail, Wulff n’a non seulement constaté aucun signe d’usure des pixels, mais il n’a pas non plus observé de différences significatives dans la façon dont les couleurs étaient affichées. Les seules différences notables étaient une luminosité moindre du blanc sur la voûte du temple et un léger verdissement des surfaces bleues.
Le test ci-dessus a prouvé que même de nombreuses heures d’affichage de contenu statique n’endommagent pas l’écran de la dernière console Nintendo Switch. Le panneau OLED utilisé par la société a été entièrement adapté pour fonctionner dans un environnement de jeu.
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