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Le changement de marque de Facebook est peut-être une tentative de détourner l’attention des problèmes d’image de Facebook, mais il apporte avec lui un certain souffle d’air frais. Et avec elle, l’espoir que le service de Zuckerberg revienne à ses racines de réseau social.
La façon de gérer le fil d’actualité, le flux de publications de Facebook, a toujours été un grand mystère pour les utilisateurs. La société ne révèle pas le fonctionnement des algorithmes qui sélectionnent les informations pour les utilisateurs, mais elle a annoncé à plusieurs reprises des modifications majeures du système afin d’accroître notre interaction avec la communauté. La mise à jour de 2015 était censée augmenter la part des publications des amis proches dans le fil d’actualité, au détriment des marques et des profils commerciaux. Un an plus tard, la priorité du contenu provenant d’amis a de nouveau été relevée, et les changements de 2018 étaient censés augmenter notre engagement dans les discussions, en donnant la priorité à la popularité du contenu incitant à la discussion par rapport au contenu avec lequel nous n’interagissons pas.
Les changements apportés il y a quelques années ont peut-être eu pour effet de polariser la communauté, car le contenu le plus intéressant est celui qui provoque le plus souvent non pas des discussions, mais des échanges féroces. La pandémie de coronavirus a révélé l’insuffisance de ces algorithmes, car Facebook est devenu l’un des principaux outils de diffusion de la désinformation pendant la pandémie. Cela a, à son tour, provoqué la mise en œuvre par la plateforme d’une autre mise à jour de l’algorithme en 2020 afin d’accroître la crédibilité de la plateforme et de promouvoir le contenu d’actualités de qualité.
En 2021, après le changement de marque de Facebook en Meta, le sujet des algorithmes est revenu sur le tapis. Cette fois, il est question de donner aux utilisateurs plus de pouvoir sur ce qu’ils veulent voir dans leur fil d’actualité.
Dans le dernier billet de blog de la société, nous pouvons prédire le début des essais pilotes de la personnalisation de Facebook. La société a mis à la disposition d’un public restreint et sélectionné des outils qui leur permettent de définir des préférences liées à la fréquence du contenu provenant de personnes, de groupes ou de pages spécifiques qu’ils suivent. Selon l’équipe de Meta, ces outils donneront aux utilisateurs le plein pouvoir sur les informations qu’ils consomment. Et ce faisant, ils rendront à la plateforme sa nature personnalisée d’origine.
En théorie, tout semble parfait, mais seule la mise en œuvre généralisée de la nouvelle fonctionnalité et sa mise à disposition de tous les utilisateurs permettront de savoir si nous avons affaire à une mise à jour de qualité qui aura réellement un impact positif sur l’expérience utilisateur de cette plateforme.
