Alors que les gouvernements et les institutions du monde entier explorent les moyens d’introduire des crypto-monnaies de plus en plus populaires dans leurs marchés et opérations financières, des personnalités financières et politiques de premier plan aux États-Unis n’ont pas hésité à partager leur point de vue sur l’accès aux actifs numériques.
L’un d’eux est Anthony Scaramucci, fondateur et associé directeur de la société d’investissement SkyBridge Capital et également ancien conseiller de Donald Trump.
Les critiques de Scaramucci
S’exprimant lors du Crypto Summit, M. Scaramucci a critiqué plusieurs milliardaires qui s’expriment contre les crypto-monnaies et a mis en doute la qualité de leurs recherches dans ce domaine.
« Si vous faites vos devoirs, vous finissez par investir une certaine partie de votre patrimoine dans les crypto-monnaies et ce que nous appelons le web3. »
Scaramucci a cité Paul Tudor-Jones, Steve Cohen, Dan Loeb et Stan Druckenmiller comme étant ceux qui ont fait leurs « devoirs » et qui ont sauté sur la vague de la crypto après avoir fait suffisamment de recherches, selon lui.
En revanche, il n’a pas ménagé ses critiques à l’égard de Warren Buffett, PDG de Berkshire Hathaway, et de son vice-président Charlie Munger, de Jamie Dimon de JPMorgan, ou de Larry Fink de Blackrock, qui se sont montrés presque dédaigneux à l’égard des cryptomonnaies.
« Ces personnes de la finance traditionnelle ont décidé de ne pas faire leurs devoirs, ou peut-être l’ont-ils fait et ont décidé que c’était un changement trop important pour eux à ce stade de leur carrière. »
Le lobbying des crypto-monnaies à Washington est très fort.
Scaramucci a également expliqué certains faits sur les rouages de Washington qu’il a découverts en y travaillant :
« Des millions de dollars affluent dans les groupes de lobbying liés aux crypto-monnaies, chaque personne dans la pièce où vous vous trouvez en ce moment sait ce qu’est une organisation autonome décentralisée. (…) Mais à Washington, nous vivons ce que l’on appelle un DLO, c’est-à-dire une organisation de lobbying décentralisée. Il y a environ 3 millions de personnes aux États-Unis qui possèdent des crypto-monnaies ».
Enfin, Scaramucci a mentionné certains des aspects positifs des crypto-monnaies, les évoquant comme un actif susceptible de réduire le temps et le coût des transactions dans le monde.
Conclusion
L’attitude positive de M. Scaramucci à l’égard des crypto-monnaies est bien connue, puisqu’il a exprimé en octobre dernier sa conviction que quiconque se familiarise correctement (fait ses devoirs) avec les rouages du bitcoin finira par se rendre compte de son énorme potentiel et par y investir. Il a lui-même révélé qu’il y avait plus d’un milliard de dollars.
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