Le 9 novembre, Caroline Crenshaw, commissaire de la Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis, a publié un rapport – une déclaration sur les risques, les réglementations et les opportunités dans l’écosystème de la finance décentralisée (DeFi) – exhortant les opérateurs d’applications DeFi à contacter eux-mêmes l’agence.
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Sec a publié un rapport sur DeFi
Dans le rapport, le commissaire reconnaît que les crypto-monnaies font désormais partie de nos vies, que ce soit dans l’actualité, les médias sociaux, le divertissement ou les portefeuilles d’investissement.
À la fin du mois d’août, la SEC s’est associée à la société d’analyse blockchain AnChain.AI pour surveiller l’espace DeFi dans le but de clarifier le statut réglementaire du DeFi aux États-Unis. Le rapport a noté que de nombreux produits DeFi ressemblent étroitement à ceux du marché financier traditionnel.
Selon M. Crenshaw, bien que nous puissions voir de nombreux avertissements sur les risques associés au DeFi, celui-ci souffre de limitations structurelles car le secteur n’est pas réglementé. Elle a ajouté que la SEC est l’une des nombreuses agences qui ont compétence sur DeFi, mais aucune plateforme DeFi ne s’est encore enregistrée auprès du régulateur. Les participants ne sont donc pas protégés par le cadre juridique qui s’applique à la finance traditionnelle.
Crenshaw a exhorté les opérateurs de DeFi à contacter leur [SEC] « FinHub » pour obtenir des conseils d’experts sur leur position par rapport aux règlements, ajoutant : « FinHub n’a jamais refusé une réunion et leur implication est logique ».
Elle a déclaré que l’application de la loi n’était pas la voie qu’ils voulaient suivre. L’autorité de régulation préférerait que davantage de projets se conforment volontairement aux réglementations, bien qu’elle n’ait pas précisé ce à quoi ils devraient se conformer.
Il existe deux obstacles structurels fondamentaux, a souligné M. Crenshaw : le manque de transparence et le pseudonymat. Elle a décrit cette situation comme la création d’un « marché à deux niveaux » dans lequel les investisseurs professionnels et les initiés « réalisent d’énormes bénéfices ». En revanche, les investisseurs individuels prennent plus de risques, obtiennent de moins bons prix et sont « moins susceptibles de réussir dans le temps ».
C’est le cas d’un certain nombre de projets qui ont bénéficié d’importants investissements en capital-risque et qui sont maintenant gérés par ces baleines qui détiennent la plupart des jetons.
Jusqu’à présent, le sentiment général est positif dans la mesure où la SEC est prête à travailler plus étroitement avec le secteur émergent du DeFi pour l’aider à mûrir. Étant donné que les exigences réglementaires réelles ne sont pas encore claires, le chemin à parcourir est encore long.
M. Crenshaw a conclu le rapport en disant que l’agence souhaite participer activement à des discussions utiles avec les experts de DeFi et que la porte reste ouverte.
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