Phillip Hammond, homme politique britannique et ancien chancelier de l’Échiquier du Royaume-Uni, a récemment déclaré que les actifs numériques pourraient atténuer les perturbations financières post-Brexit que traverse le Royaume-Uni. Il a déclaré que si Londres ne prend pas l’industrie des crypto-monnaies au sérieux, elle risque d’être dépassée par ses concurrents européens.
Hammond : les crypto-monnaies offriront un avantage
L’ancien chancelier de l’Échiquier, Philip Hammond, a récemment accordé une interview au portail d’information City AM. Dans l’interview, l’ancien membre du Parti conservateur a déclaré que le Royaume-Uni devrait abandonner le Brexit au profit des monnaies numériques.
La Grande-Bretagne pourrait sécuriser son statut financier avec des actifs numériques. Selon lui, le bitcoin et les autres crypto-monnaies seront de plus en plus utilisés au niveau macroéconomique dans un avenir proche. Dans une interview, il a déclaré :
« Personnellement, je pense que le rythme est inarrêtable maintenant. Nous devons agir plus rapidement et plus efficacement pour garantir la position de Londres en Europe ».
M. Hammond a ajouté une mise en garde : ignorer cette classe d’actifs n’est pas du tout judicieux, car de nombreuses nations européennes ont tardé à les adopter. Dans l’interview, l’homme politique britannique a également abordé le sujet de la réglementation.
[ccpw id= »25983″]Hammond regrette que les autorités britanniques aient négligé l’industrie des crypto-monnaies du pays.
Il prédit que la technologie blockchain soutiendra le futur système commercial. Philip Hammond est lui-même impliqué dans la start-up de crypto-monnaies Copper. Il a déclaré :
« Les régulateurs ont été fortement distraits. Nous devons agir très rapidement pour montrer que cette technologie est reconnue et acceptée par les législateurs et les régulateurs britanniques. »
Au moment de la rédaction de cet article, le prix du BTC est d’environ 48 860 $, selon KMC.
Conclusion
Si la plupart des Britanniques sont ouverts d’esprit à l’égard des crypto-monnaies, la banque centrale britannique n’est certainement pas une fan des actifs numériques. Avec le temps, cependant, le vent pourrait tourner.
