Et si le bitcoin échoue vraiment… ?

Le bitcoin a changé le monde depuis son lancement en 2009, mais tout le monde ne soutient pas la crypto-monnaie et ce qu’elle offre. Il a fait l’objet d’un grand nombre de nécrologies et de lamentations au cours de son existence, mais que se passerait-il si cet actif faisait réellement faillite ?

La fin du bitcoin – quel serait l’impact ?

Max Gagliardi, cofondateur de la société d’exploitation minière de bitcoins Ancova, s’est rendu sur Twitter pour partager son point de vue sur l’impact d’un crash du bitcoin. Il a identifié plusieurs domaines clés pour lesquels un éventuel accident de réseau pourrait représenter un risque important. Il a commencé sa discussion en déclarant que « si le bitcoin échoue, la vie privée échouera » car les individus ne pourront plus envoyer de l’argent sans l’intervention d’intermédiaires.

Gagliardi affirme que la mort du bitcoin serait une victoire pour la censure. Cet argument s’appuie sur le développement de la censure dans les médias, mais comme nous le savons tous, la nature même du bitcoin rend la censure impossible. L’analyste affirme qu’en cas de krach du BTC, les gouvernements et les banques centrales seront les plus grands gagnants car ils ont la capacité d’imprimer des quantités illimitées d’argent.

« Personne ne devrait avoir le pouvoir de gonfler la valeur. L’offre de 21 millions de pièces de bitcoin règle ce problème. »

Il explique que le bitcoin est la seule chose véritablement objective et transparente, et que s’il échoue, nous pourrions perdre la vérité objective. M. Gagliardi a insisté sur le fait que la liberté d’expression est étroitement liée au bitcoin et que, en tant que droit humain le plus fondamental, elle pourrait se retrouver dans des eaux plutôt incertaines avec la mort du bitcoin.

En outre, au fil des ans, le bitcoin a eu du mal à passer à des formes d’énergie renouvelables et plus propres. M. Gagliardi affirme que le réseau monétise le gaspillage d’énergie, ce qui se reflète, par exemple, dans le nombre croissant de mineurs qui utilisent du gaz torché inutilisé pour leurs activités.

Son fil Twitter suggère également que le capitalisme lui-même est grandement menacé par la chute du bitcoin car « le réseau représente l’esprit du capitalisme enchaîné dans le code ».

Le bitcoin peut-il échouer ?

De par la nature du bitcoin, il est presque impossible que le réseau s’effondre, en raison de la nature décentralisée de son fonctionnement et du mécanisme de preuve de travail par consensus. Les vitesses de hachage atteignant des records de 190,71 EH/s, les chances d’une attaque de 51 % sur le réseau sont de plus en plus minces. Le réseau a survécu à une répression brutale des autorités chinoises dans le passé, qui a réduit son taux de hachage de plus de la moitié, mais il a réussi à se rétablir.

Selon Kerry Killinger, cependant, « rien n’est si grand qu’il ne puisse échouer », et des craintes subsistent dans le cœur de certains utilisateurs. Les écueils potentiels pourraient être une réglementation excessive du secteur des crypto-monnaies ou un effort concerté des banques centrales mondiales pour étouffer la croissance du secteur.

Une révolte des mineurs de crypto-monnaies, dont la collusion pour obtenir un contrôle de 51 % pourrait s’avérer fatale pour le réseau bitcoin, reste également une possibilité. Une autre menace qui pourrait conduire à la disparition de l’actif pourrait être l’apathie générale des individus et des institutions à acheter des bitcoins. Ce scénario pourrait se produire si le prix de l’actif tombe à un niveau catastrophique, faisant disparaître des milliards de dollars des portefeuilles des investisseurs.

Conclusion

Je laisse aujourd’hui la véritable conclusion à Gagliardi, qui l’a résumée en disant :

« Bitcoin est trop important pour échouer. Si vous accordez de l’importance à la liberté, à la transparence et à la vérité, alors vous devriez vouloir que Bitcoin réussisse. »

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