Avez-vous réalisé ou avez-vous l’intention de réaliser une offre initiale de pièces de monnaie (Initial Coin Offering, ICO) ? Sachez alors que l’émission d’un actif virtuel réalisée dans le cadre d’un Initial Coin Offering constitue un service lié à l’actif virtuel au sens de l’article 4(8) de la loi LAB, ce qui confère à l’émetteur le statut de personne obligée au sens de l’article 2(1)(l) de la loi LAB.
En résumé :
Offre initiale de pièces de monnaie
Bien que, dans de nombreux cas, les entrepreneurs ne réalisent une ICO qu’une seule fois au début de leur projet et que l’offre initiale de pièces de monnaie ne constitue pas en soi l’objet de leur activité, la réalisation d’une émission unique déclenche néanmoins le statut de personne obligée en vertu de la loi anti-blanchiment.
Il s’agit de l’avis juridique officiel de l’Autorité d’analyse financière daté du 17/5/2021 en réponse à notre enquête qualifiée auprès de la FAA.

Extrait de l’avis juridique de la FAU :
L’émission d’un actif virtuel réalisée dans le cadre d’un Initial Coin Offering constitue un service associé à un actif virtuel au sens de l’article 4(8) de la loi LAB.
A notre avis, la personne exerçant cette activité devient une personne obligée au sens de l’article 2(1)(l) de la loi LAB, même si elle ne l’exerce que dans le cadre d’un seul projet, car même un tel engagement constitue une activité continue au sens de l’article 420 du Code civil ou de l’article 2 de la loi sur le commerce.
Dans ce contexte, nous tenons à souligner que pour exercer cette activité, il est nécessaire de déclarer un commerce libre en vertu de l’article 28(1) de la loi sur les licences commerciales dans le domaine d’activité n° 81 – Prestation de services liés aux actifs virtuels.
Au passage, nous notons que même si la conclusion selon laquelle l’émission ponctuelle d’un actif virtuel dans le cadre de l’Initial Coin Offering constitue une activité continue au sens des règlements susmentionnés est incorrecte, l’émission de l’actif virtuel en question serait toujours soumise à la Loi LAB en vertu de l’article 2(2)(d) de la Loi LAB.
Dans ce cas, cependant, il ne serait pas nécessaire de déclarer la branche d’activité susmentionnée. Il convient toutefois de noter que l’avis en question n’est pas un avis interprétatif contraignant sur la loi anti-blanchiment.
Nous remercions le lecteur pour sa contribution : Mgr. Mgr Matyáš Moska, AML solutions s.r.o.
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