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Je me suis récemment adonné à un passe-temps malsain qui consiste à gratter le fond du baril communément appelé « carrière ». Bruce Willis. J’ai découvert deux choses au cours de ce processus : le nombre de films qu’il réalise (5 par an est le minimum, 10 sont annoncés pour 2022), et la piètre qualité de ces films (il suffit de regarder mes critiques…). Arches de survie i Le péché cosmique). Cette fois, l’atelier était Représailles. J’avoue honnêtement que j’avais un minimum d’espoir qu’il soit légèrement meilleur, d’autant plus que l’acteur est accompagné de… Frank Grillo. Je sais que sa carrière a connu autant de hauts que de bas (les deux hommes ont également joué ensemble dans le film susmentionné intitulé Grzechu), mais j’espérais quand même obtenir un film décent cette fois-ci.
Comme dans la plupart des films récents, Willis joue ici un rôle de soutien. Cette fois, il joue le rôle de James, un ancien policier, ami et voisin du personnage principal, Jacob (Frank Grill), un spécialiste de la sécurité. Ensemble, ils tentent de découvrir qui se cache derrière une série de vols brutaux qui ont culminé avec le braquage d’une banque sécurisé par Jacob. Ce n’est pas une tâche facile, car leur adversaire est hautement entraîné et préparé. C’est un cliché, bien sûr, mais la vérité est que, de nos jours, il est vraiment difficile de proposer quelque chose de nouveau, alors j’essaie de ne pas utiliser cet argument comme un gros moins.
Pire encore si un tel cliché est en plus mal servi. Malheureusement, c’est le cas avec ce film. L’idée de base n’est pas trop mauvaise, mais – comme on dit – le diable est dans les détails. On retrouve ici les défauts classiques de ce type de productions : trous logiques, décisions idiotes des personnages ou incompétence des forces de l’ordre. Et si ce genre de choses est généralement pardonnable si l’ensemble se tient, ici absolument rien ne colle. Sauf peut-être pour le plan du méchant, car je dois admettre que les casses eux-mêmes sont plutôt bien pensés.
Ce qui échoue complètement, en revanche, ce sont les personnages. Je ne parle même pas du jeu des acteurs, bien que ce soit tout simplement tragique, mais de la façon dont ces personnages sont écrits. À part la fille du personnage principal, qui est diabétique, il est impossible de sympathiser avec qui que ce soit. Pas parce que ce sont de mauvaises personnes. Ils sont juste fades. Bien que le film soit largement surjoué, ce temps a été gaspillé de toute façon. Les réalisateurs n’ont même pas essayé de créer un lien entre le spectateur et les personnages.
La couche technique y parvient heureusement. Vous pouvez voir que le budget était beaucoup plus important que dans les films de Saban Films, donc au moins cela ne ressemble pas à une production tournée avec une caméra achetée sur un site web chinois avec de l’électronique bon marché. Je ne dis pas que ça a aidé à ce que ça « marche », mais une personne n’a pas envie de se crever les yeux avec un mixeur. La bande-son et la musique atmosphérique, qui fait monter la tension, sont également très bonnes.
C’est un peu amusant, et en même temps triste, de voir Willis jouer une fois de plus le rôle d’un retraité qui utilise ses compétences acquises au cours d’années de travail pour aider quelqu’un et faire le bien. On peut y voir un reflet de sa propre carrière et une recherche d’une gloire révolue. J’ai l’impression que l’acteur veut montrer au monde qu’il peut encore faire quelque chose, alors qu’il aurait dû abandonner depuis longtemps.
Rédacteur en chef de la section jeux et technologie de Alchimy.info. Non seulement journaliste par vocation, mais aussi téléspectateur, joueur et lecteur. Pendant des années, il a été lié sous diverses formes à l’armée et a concentré son attention sur elle dans la culture pop largement répandue. Il ne dédaigne pas le bon cinéma, la science-fiction ou la fantasy.
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